Les phares

Atterrir à terre de nuit ou dans de mauvaises conditions serait impossible si les navigateurs ne disposaient pas de repères lumineux à caractéristiques précises dont le relèvement fournit leur position et les renseigne sur les dangers avoisinants.
 

Phare canadien

Phare de Berck

Phare de Brighton

 

Phare de Cap Fréhel

 

 

L'origine des phares est extrêmement ancienne.
Le fameux phare d'Alexandrie est très probablement l'un des premiers.
Sur nos côtes, il semblerait qu'un des plus anciens à être encore debout serait celui de Cordouan, à l'entrée de la Gironde. Il a été construit plusieurs fois mais la deuxième construction daterait du XIVe siècle.


 En 1854, la construction est intensifiée. Les travaux dureront 27 ans
et le bâtiment sera qualifié d'Œuvre royale.
D'une hauteur de 67,50 mètres, il comporte 6 étages Renaissance
et permet d'accéder à une vue imprenable sur tout l'estuaire de la Gironde, la côte d'Arvert  et la pointe de Coubre.
 
 

Phare de Calais et sa jetée calais.jpg (36651 octets)

On peut classer les phares en deux grandes catégories :
• ceux qui sont essentiellement des points d'atterrissage tels les feux de Lizards et d'Ouessant
qui marquent l'entrée de la Manche,
• ceux qui balisent un danger plus ou moins isolés de la côte tels qu'en Manche, Eddystone et Wolf Rock,
en Mer du Nord, Bell Rock et Longstone,
dans l'Atlantique, la sentinelle avancée de la vieille Europe Ar-Men.

La construction de ces phares a été généralement très difficile et parfois fort longue.
Aujourd'hui la quasi totalité en France sont automatisés.